Ces travaux ont fait l’objet d’un dossier réglementaire d’Autorisation au titre de la Loi sur l’Eau instruit par les Services de l’Etat (Police de l’Eau). Ils ont été autorisés par Arrêté Préfectoral le 25 octobre 2018. Dans le respect de la période de travaux prescrite par cet Arrêté Préfectoral, les travaux ont été réalisés par l’Entreprise LEBLEU à l’automne 2019.

Pour réaménager ce bassin de rétention et lui redonner une fonctionnalité écologique et hydraulique, les travaux ont été divisés en 2 phases afin de diminuer au maximum les impacts des travaux d’aménagement sur l’environnement. Ainsi, dans un premier temps, les travaux d’aménagement concernent la partie Nord du bassin (partie amont), ce qui permet de préserver la moitié Sud du bassin et de l’utiliser comme zone refuge pour les espèces présentes.

L’USAN a décidé en concertation avec le Conservatoire National Botanique de Bailleul d’un protocole de sauvegarde des espèces protégées présentes sur le bassin. En accord avec ce protocole, plusieurs interventions préalables aux travaux ont donc été nécessaires :

• Le Conservatoire National Botanique de Bailleul a localisé et dénombré les pieds de plantes protégées (Scirpe des forêts uniquement dans cette zone Nord) et délimité les zones d’évitement. Les graines de ces plantes ont été récoltées en juillet 2019 et ont été mises en conservation dans la banque de graines du Conservatoire National Botanique de Bailleul,
• Un entretien de la végétation arbustive et arborescente du bassin a été réalisée pour la bonne santé des arbres et arbustes de la zone et aussi pour éviter un « enfermement » du bassin qui mènerait à une espace uniquement forestier, diminuant ainsi la biodiversité locale (notamment les espèces inféodées aux zones de prairies humides donc l’ensoleillement est nécessaire pour son bon développement ; notamment la Catabrose aquatique qui est une des espèces protégées du bassin).
• Enfin, pour s’assurer de la bonne réalisation des travaux d’aménagement du bassin, des levers topographiques ont été réalisés pour caler finement l’intervention des engins de chantier équipé de GPS. Ainsi, l’intervention permet d’extraire 3700m³ de vases excédentaires et d’aménager le bassin (notamment la mare à créer ainsi que sa anse lentique depuis la Becque du Mont Noir) comme il était prévu sur le dossier réglementaire autorisé par arrêté Préfectoral.